Verantwortlich für diese Seite: Doris Brodbeck
Bereitgestellt: 29.10.2018
AG 2018: En souvenir des Huguenots et des Vaudois du Piémont
La première assemblée de l’association nouvellement constituée sous le nom de « Chemin des Huguenots et des Vaudois du Piémont Argovie-Zurich-Schaffhouse» a eu lieu à la Zwinglikirche, l’église des Vaudois du Piémont. Elle réunissait vingt invités et environs vingt membres parmi lesquels se trouvaient les représentants de quelques paroisses réformées et le Pilgerzentrum. L’auteur Barbara Hutzl-Ronge a parlé lors de sa conférence sur le « Grand Refuge » de l’histoire des Huguenots et des Vaudois du Piémont à Zurich. Après le repas pris en commun Mme Hutzl-Ronge fut le guide sur les traces des Huguenots et des Vaudois du Piémont à Zurich. La visite s’est terminée à l’Eglise française sur les hauteurs de Stadelhofen.
Doris Brodbeck,
Au nom du Conseil de fondation VIA son secrétaire Jean-Daniel Payot de Genève nous a chaleureusement adressé ses meilleurs vœux de réussite pour cette association regroupant les trois cantons Argovie-Zurich-Schaffhouse qui va permettre de compléter la route culturelle européenne des Huguenots et des Vaudois du Piémont.
Doris Brodbeck, présidente de l’association, a présenté les statuts qui ont pour but de promouvoir des assemblées générales, des excursions et la préparation d’informations autour du souvenir du chemin des Huguenots et des Vaudois du Piémont à travers la Suisse. Ont été élus comme membres : Doris Brodbeck (présidente), Regula Küpfer, Anne-Chantal Mezger, Marcella Bodmer, Régine Lagarde und Michael Schaar. Le budget prévoit environ 7'000 Fr., y compris la création du site Internet : www.via-huguenots-agzhsh.ch et des contributions personnelles.
Une grande solidarité dépit des temps difficiles
Barbara Hutzl-Ronge lors de sa conférence évoqua les particularités de cette époque. Elle nous a expliqué les chemins que prenaient les réfugiés – en bateau et en voiture, à cheval et à pied et la situation précaire quant à l’alimentation pendant la « courte période glacière » qui compliqua l’accueil des réfugiés. Avec étonnement elle constate que les cantons évangéliques ont su malgré tout se mettre d’accord sur la répartition des réfugiés et ont pu organiser, conforme à leur rang, des hébergements et le ravitaillement.
Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui la première mesure consistait à préparer la population par une prédication élaborée avec soin à l’accueil des coreligionnaires persécutés.
Comme invité chez les citoyens de la ville
Lors de la visite guidée Barbara Hutzl-Ronge a montré les maisons étroites de la rue des Augustins pour expliquer ce que signifiait d’y accueillir des réfugiés en plus de la famille. Le besoin en artisans a été grandement limité. On accueillait volontiers les tisseurs de bas de soie dans la ville de la Limmat et on appréciait la production des trébuchets, pourtant il n’y avait pas de travail pour beaucoup de ces orfèvres doués. Ce n’est qu’aujourd’hui que nous rencontrons de nombreuses firmes horlogères qui contribuent à la richesse de la ville.
De la vraie foi : avec pain et vin rouge
En plus des Huguenots et des Vaudois du Piémont des Zurichois intéressés par l’élégance de la langue assistaient au Fraumünster aux cultes de langue française. Une plaque peu visible, à côté de la porte fermée de l'coté Limmat, y fait allusion. Les Zurichois trouvaient important que les prédicateurs français s’en tenir à la vraie foi – le catéchisme zurichois ! Avec générosité ils toléraient que la sainte cène soit célébrée à la manière française avec du pain et du vin rouge et non pas à la manière zurichoise avec du vin blanc et des hosties.
On transforma le couvent en une « Maison française »
Lorsque les princes protestants allemands dont le territoire était dépeuplé par la Guerre de trente ans invitaient les Huguenots et les Vaudois du Piémont de venir s’installer définitivement chez eux, la plupart des réfugiés devaient repartir. Les veuves et les orphelins, les pauvres et les vieux qui n’étaient pas en mesure de continuer leur route, pouvaient rester à Zurich. Ils continuaient d’habiter l’ancien couvent de Selnau. Par la suite les Zurichois avaient l’habitude d’appeler cette maison la « Maison française ».
Texte et photos : Doris Brodbeck, Traduction : Régine Lagarde
Les rencontres prochaines: » cf. les invitations à télécharger
25 août 2018: Inauguration du tronçon « Lac de Bienne » du Sentier des Huguenots (inscription jusqu'au 31 juillet)
Samedi 29 septembre 2018:
Réouverture du Musée Burghalde, Lenzbourg
https://www.museumburghalde.ch/hugenottenweg.html
Doris Brodbeck, présidente de l’association, a présenté les statuts qui ont pour but de promouvoir des assemblées générales, des excursions et la préparation d’informations autour du souvenir du chemin des Huguenots et des Vaudois du Piémont à travers la Suisse. Ont été élus comme membres : Doris Brodbeck (présidente), Regula Küpfer, Anne-Chantal Mezger, Marcella Bodmer, Régine Lagarde und Michael Schaar. Le budget prévoit environ 7'000 Fr., y compris la création du site Internet : www.via-huguenots-agzhsh.ch et des contributions personnelles.
Une grande solidarité dépit des temps difficiles
Barbara Hutzl-Ronge lors de sa conférence évoqua les particularités de cette époque. Elle nous a expliqué les chemins que prenaient les réfugiés – en bateau et en voiture, à cheval et à pied et la situation précaire quant à l’alimentation pendant la « courte période glacière » qui compliqua l’accueil des réfugiés. Avec étonnement elle constate que les cantons évangéliques ont su malgré tout se mettre d’accord sur la répartition des réfugiés et ont pu organiser, conforme à leur rang, des hébergements et le ravitaillement.
Contrairement à ce qui se passe aujourd’hui la première mesure consistait à préparer la population par une prédication élaborée avec soin à l’accueil des coreligionnaires persécutés.
Comme invité chez les citoyens de la ville
Lors de la visite guidée Barbara Hutzl-Ronge a montré les maisons étroites de la rue des Augustins pour expliquer ce que signifiait d’y accueillir des réfugiés en plus de la famille. Le besoin en artisans a été grandement limité. On accueillait volontiers les tisseurs de bas de soie dans la ville de la Limmat et on appréciait la production des trébuchets, pourtant il n’y avait pas de travail pour beaucoup de ces orfèvres doués. Ce n’est qu’aujourd’hui que nous rencontrons de nombreuses firmes horlogères qui contribuent à la richesse de la ville.
De la vraie foi : avec pain et vin rouge
En plus des Huguenots et des Vaudois du Piémont des Zurichois intéressés par l’élégance de la langue assistaient au Fraumünster aux cultes de langue française. Une plaque peu visible, à côté de la porte fermée de l'coté Limmat, y fait allusion. Les Zurichois trouvaient important que les prédicateurs français s’en tenir à la vraie foi – le catéchisme zurichois ! Avec générosité ils toléraient que la sainte cène soit célébrée à la manière française avec du pain et du vin rouge et non pas à la manière zurichoise avec du vin blanc et des hosties.
On transforma le couvent en une « Maison française »
Lorsque les princes protestants allemands dont le territoire était dépeuplé par la Guerre de trente ans invitaient les Huguenots et les Vaudois du Piémont de venir s’installer définitivement chez eux, la plupart des réfugiés devaient repartir. Les veuves et les orphelins, les pauvres et les vieux qui n’étaient pas en mesure de continuer leur route, pouvaient rester à Zurich. Ils continuaient d’habiter l’ancien couvent de Selnau. Par la suite les Zurichois avaient l’habitude d’appeler cette maison la « Maison française ».
Texte et photos : Doris Brodbeck, Traduction : Régine Lagarde
Les rencontres prochaines: » cf. les invitations à télécharger
25 août 2018: Inauguration du tronçon « Lac de Bienne » du Sentier des Huguenots (inscription jusqu'au 31 juillet)
Samedi 29 septembre 2018:
Réouverture du Musée Burghalde, Lenzbourg
https://www.museumburghalde.ch/hugenottenweg.html